Égyptologue et archéologue français. Après des études classiques, Bisson de la Roque étudie à l'Ecole des Langues Orientales, et suit des cours à l'Ecole du Louvre, à l'Ecole pratique des hautes études et à la Sorbonne.
Attiré par l'archéologie, il débute comme assistant de R. Weill aux fouilles de Jérusalem.
À partir de 1920, il est Pensionnaire de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire, ce qui lui permet par la suite de participer à plusieurs missions archéologiques de l'Ifao. Il mène ainsi des fouilles à Abou Roach (1921-1924) et collabore au chantier de Henri Henne à Edfou (1921-1924). Entre 1925 et 1950, il fouille les temples de Médamoud (1925-1932) et de Tôd (1933-1950).
Il est nommé par la suite Directeur des fouilles du musée du Louvre.

Papyrologue française. Après des études de Lettres Classiques à Lille et Paris, elle est nommée professeur de lycée à Bordeaux où elle enseigne de 1945 à 1949. De 1950 à 1956, elle est au Caire et enseigne au lycée de Bab-el-Louk. En parallèle, elle prépare sa thèse sur "La crue du Nil, divinité égyptienne à travers mille ans d'histoire (332 av.-641 ap. J.-C.). Une fois rentrée en France, elle enseigne au lycée Molière de Paris avant de devenir chercheuse au CNRS. Après sa soutenance de thèse, de 1963 à 1975, elle est maître-assistant d'histoire ancienne à l'université de Caen de 1963 à 1975, jusqu'à sa nomination comme professeur à l'université à Tours en 1976.

Après des études d'archéologie à l'Université de Lausanne, elle participe à sa première campagne de fouilles en 1976 sur le site de Kellia en Égypte, suivie d'autres chantiers archéologiques à Avenches et dans les cantons de Vaud et de Fribourg en Suisse. Elle est nommée conservatrice du château-musée de Valangin en avril 2000, puis officie en tant que conservatrice pour l'association Archives de la vie ordinaire.

Épouse de Ludwig Borchardt, égyptologue et fondateur de l'Institut Allemand du Caire