- IdRef.fr_029420962
- Personne
- 1861-06-29/1926-03-23
Archéologue et orientaliste français.
Archéologue et orientaliste français.
Égyptologue tchèque.
Né à Plzeň, en République Tchèque, Jaroslav Černý est une figure marquante de l’égyptologie.
Après des études à Prague, puis à Berlin, il doit travailler tout en préparant un doctorat sur le site de Deir el-Médina, sujet auquel il consacrera l’essentiel de sa vie de chercheur. Bernard Bruyère l’y accueille à partir de 1925 comme épigraphiste. Il étudie les ostraca du musée égyptien au Caire, et donne des cours à l’université Charles à Prague.
Son savoir fait de lui un des spécialistes de l’égyptien, et de l’écriture hiératique. Sa grande œuvre est la publication des ostraca documentaires de Deir el-Médina ; parallèlement, il assiste Alan Gardiner pour celle de sa propre collection, et de papyrus du British Museum. Les deux copient des inscriptions au Sinaï.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, il copie des inscriptions de l’Ancien Empire, s’intéresse au copte, et prépare une grammaire de l’égyptien de la seconde phase. En 1943 il s’installe au Royaume-Uni, et devient peu après professeur d’égyptologie à l’université d’Oxford ; il est également membre émérite du Queen’s College. Il enseigne aux universités de Brown, Philadelphie et Tübingen, et donne un cours au Collège de France en 1968.
De 1947 à 1970, il siège au comité de l’Egypt Exploration Society et est membre de nombreuses sociétés savantes. Lors de la campagne de l’Unesco pour les monuments de Nubie, il œuvre à Amada, Gebel esh-Shams et Abou Simbel, et apporte son aide à l’étude d’El-Lessiya. Jaroslav Černý s’est aussi rendu célèbre pour son travail sur les graffitis de la montagne thébaine.
Son apport est tel que la France fait don d’un important lot d’objets de Deir el-Médina au musée Náprstek de Prague. Outre ses travaux sur la langue et l’écriture, on lui doit des ouvrages sur la religion et l’histoire du Nouvel Empire.
Plusieurs ouvrages fondamentaux sont parus à titre posthume, parmi lesquels : A Community of Workmen at Thebes in the Ramesside Period (1973), A Late-Egyptian Grammar (1975) avec S.I. Groll, et le Coptic Etymological Dictionary (1976).
Égyptologue français, correcteur à l'Imprimerie nationale.
Historien, archéologue et philologue français.
Charmes, François Anne Marie Xavier
Haut fonctionnaire français.
Charmes, Marie Adolphe François Gabriel
Journaliste et explorateur français.
Père d’Émile Gaston Chassinat.
1840-10-15 : naissance, Orléans, France
1898-01-24 : décès, Paris, France
Égyptologue français.
Bien que spécialiste des textes ptolémaïques, Émile Gaston Chassinat va engager des fouilles sur de nombreux sites dont Meir et Abou Roach. Il publia les textes des temples d'Edfou et de Dendara.
1868-05-05 : naissance à Paris, France
1882 : ouvrier typographe à l'Imprimerie nationale
1888 : début des études en égyptologie à l'École pratique des hautes études
1894 : diplôme de l'École pratique des hautes études
1892/1895 : secrétaire de la Revue de l'histoire des religions
1894 : attaché au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre
1895 : membre de l'Institut français d'archéologie orientale
1897 : membre de la Commission internationale du catalogue scientifique du musée du Caire
1899/1912 : directeur de l'Institut français d'archéologie orientale
1903 : officier de l'Instruction publique
1909 : chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur
1927 : prix Maspero de l'Académie des inscriptions et belles-lettres pour la publication du Temple d'Edfou
1948 : membre de l'Institut d'Égypte
1948-05-26 : décès à Saint-Germain-en-Laye, France
Architecte et égyptologue français.
Christophe, Louis Antoine Régis
Égyptologue français.
Après avoir étudié l'égyptologie à Lyon sous la direction de Maurice Ferdinand Alliot, Louis Antoine Régis Christophe fut nommé pensionnaire de l'Institut français d'archéologie orientale en 1945. Dans ce cadre, il participa aux fouilles archéologiques de Karnak de 1945 à 1949.
Il fut ensuite nommé représentant de I'UNESCO au Caire pour les Affaires de Nubie. Il participa alors aux campagnes de sauvetage des monuments menacés par la construction du haut barrage d'Assouan.
Égyptologue français.
Après avoir étudié à l’École des Beaux-Arts de Paris, Jean Clédat a étudié l'égyptologie à l’École du Louvre, à l’École Pratique des Hautes Études et au Collège de France.
À partir de 1899, il enseigne à l’École d'Anthropologie de Paris avant d'être nommé pensionnaire de l'Institut français d'archéologie orientale en 1900.
Il mena plusieurs campagnes de fouilles en Egypte pour le compte de l'Institut français d'archéologie orientale, du Service des Antiquités, du Comité de l'Art Arabe et de la Compagnie du Canal de Suez.
Il travailla ainsi sur les sites archéologiques de Meir (1899-1901), de Baouît (1901-1905), du Deir Abou Hennis (1901), du monastère de Saint-Siméon à Assouan (1903), d'Akhmîm (1903), d'Assiout (1903), des monastères de Sohag (1903, 1905-1906), de Tell Herr (1905), de Tell el-Maskhouta (1906-1908), de Mahemdia (1910), de Qasr-Gheit (1911), de Khirbet el-Flusiya (1914), de Tell Farama (1904, 1909-1911), de Qantara (1904, 1910-1911, 1914) et d'Éléphantine (1906-1908, 1910-1911).
Égyptologue français.
Né à paris, il est le dernier né d’une famille de onze enfants. Dessinateur de formation, il découvre l’art égyptien en s’exerçant à la copie des œuvres du Louvre et se forme à l’égyptologie en suivant les cours d’égyptien-copte d’Henri Sottas puis s’inscrit à l’école du Louvre en 1925. Son talent le fait remarquer, et, dès 1926, il intègre la mission de fouilles de Deir el-Médina comme dessinateur. L’année suivant, il travaille à Médamoud.
Cependant, c’est à l’étude des langues qu'il s’intéresse. Il étudie auprès d’Alexandre Moret, Raymond Weill, Gustave Lefebvre et Pierre Lacau, et, à Berlin, auprès de Kurt Seth et Erman Grapow. Jean Jacques Clère a une licence ès-lettres en arabe et un diplôme de berbère. À partir des années 1930, il publie régulièrement dans les principales revues à comités, discutant des points de philologie et de grammaire.
En 1949 il succède à Gustave Lefebvre comme directeur d’étude en égyptien à l'École Pratique des Hautes Études. En 1951 et 1960, il est professeur invité par l’université de Providence, et en 1967, boursier au musée de Brooklyn.
Sa production est abondante ; on lui doit plus de quatre-vingts articles et plusieurs monographies dont les célèbres Textes de la première Période Intermédiaire et de la XIe dynastie co-écrit avec Jacques Vandier, un Répertoire d’onomastique de Deir el-Médineh (1949) avec Jaroslav Černý et Bernard Bruyère et Le papyrus de Nesmin (1897), un livre funéraire ptolémaïque.
Dessinateur français.
Il étudie l’égyptologie auprès d’Alexandre Moret et Gustave Lefebvre à l’École Pratique des Hautes Études de 1933 à 1935.
Recruté comme dessinateur, il participe aux fouilles archéologiques de Byblos sous la direction de Maurice Dunand avant et après la seconde guerre mondiale. Ne pouvant être mobilisé pour raison de santé, il enseigne le latin au Lycée Franco-Égyptien d’Héliopolis pendant la durée du conflit.
Engagé par Charles Kuentz, il travaille comme dessinateur pour l’Institut français d'archéologie orientale notamment à la copie des scènes et textes gravés sur la porte de Ptolémée III Évergète I à Karnak entre 1948 et 1960 et au relevé des scènes du temple d'Esna lors de la troisième campagne d'études en 1955.
Clermont-Ganneau, Charles Simon
Orientaliste français.
Diplomate français, consul général au Caire.
Coptisant et arabisant français.
Historien et administrateur français.
d’Audibert Caille du Bourguet, Pierre Marie
Égyptologue et coptisant français.
Égyptologue français.
Égyptologue français.