Épouse de Ludwig Borchardt, égyptologue et fondateur de l'Institut Allemand du Caire

Égyptologue belge. Il étudie à la faculté des Lettres de Paris avant d'intégrer l'École normale supérieure. Agrégé de Lettres classiques, il obtient son doctorat puis devient chargé d'enseignement dès 1950 à l'Institut français d'Athènes. En 1951 il enseigne à l'université Aïm Shams du Caire où il restera jusqu'en 1956. À son retour en France, il est nommé attaché puis chargé de recherches au CNRS avant d'enseigner le grec et devenir professeur de littérature et civilisations grecques à l’Université de Dijon en 1967. Il soutient son doctorat d'État en Sorbonne à Paris en 1970. Puis est nommé professeur de littérature, épigraphie et civilisation grecques à l'université de Lille-III en 1976, poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1992.

Papyrologue français. Né à Paris le 22 mars 1908, il suit les cours de "Lettres et littératures grecques" dispensés par Paul Collart, à la Sorbonne. A la fin de son cursus, en 1931, il collabore avec ce dernier à l'édition de quelques papyrus homériques. Il devient pensionnaire à l'IFAO de 1935 à 1938 et s'installe au Caire. Il participe aux fouilles de Deir el-Médina sous la direction de Bernard Bruyère, et de Deir el Bahari sous celle de Herbert E. Winlock. Le matériel archéologique trouvé sur ces sites a fourni la matière première à sa thèse de doctorat sur la papyrologie et l'épigraphie grecque à Thèbes, et est resté au centre de ses activités scientifiques. Il est fait prisonnier dans un camp de concentration entre 1940-1942. Après la libération, il enseigne dans le secondaire, au lycée Louis le Grand, et achève son doctorat en 1948. Il est ensuite responsable des cours de papyrologie à la Sorbonne et succède à Paul Collart en tant que Professeur et Directeur de l'Institut de Papyrologie en 1949. Il meurt le 22 juin 1965.

Papyrologue française. Après des études de Lettres Classiques à Lille et Paris, elle est nommée professeur de lycée à Bordeaux où elle enseigne de 1945 à 1949. De 1950 à 1956, elle est au Caire et enseigne au lycée de Bab-el-Louk. En parallèle, elle prépare sa thèse sur "La crue du Nil, divinité égyptienne à travers mille ans d'histoire (332 av.-641 ap. J.-C.). Une fois rentrée en France, elle enseigne au lycée Molière de Paris avant de devenir chercheuse au CNRS. Après sa soutenance de thèse, de 1963 à 1975, elle est maître-assistant d'histoire ancienne à l'université de Caen de 1963 à 1975, jusqu'à sa nomination comme professeur à l'université à Tours en 1976.