- IdRef.fr_034824383
- Personne
- 19XX-XX-XX/
Architecte et égyptologue français.
Pierre Anus a travaillé pour le Centre Franco-Égyptien d’Étude des Temples de Karnak.
Architecte et égyptologue français.
Pierre Anus a travaillé pour le Centre Franco-Égyptien d’Étude des Temples de Karnak.
Égyptologue et conservatrice du patrimoine française.
Guillemette Andreu-Lanoë est titulaire d'un doctorat en égyptologie présenté à l'université de Paris-Sorbonne en 1978.
Nommée pensionnaire de l'Institut français d'archéologie orientale en 1978, elle participe aux chantiers de fouilles de l'Institut notamment à Deir el-Médina, Balat, Douch et aux Kellia.
Revenue en France en 1982, elle enseigne l'archéologie et l'épigraphie égyptienne à l'École du Louvre de 1982 à 1997. Parallèlement, elle est vacataire à la conservation du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre de 1982 à 1986, chercheur à l'inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France auprès de la conservation régionale de la DRAC d'Île de France de 1986 à 1989, ingénieur I.T.A 3A à la Direction du Livre et de la Lecture, département des bibliothèques, cellules patrimoine de 1989 à 1990 et ingénieur d'études au musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes de 1991 à 1997.
De 1997 à 2001, elle est conservateur, chargée de la collection archéologique au musée national du Moyen Âge-Thermes et hôtel de Cluny. En 2001, elle est nommée conservateur puis conservateur en chef au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, département qu'elle dirige de 2007 à 2014. Depuis 2015, elle est chargée de mission au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre
Elle dirige le chantier archéologique de Deir el-Médina de 2003 à 2005 puis la mission du Louvre à Saqqarah de 2007 à 2014.
Égyptologue et coptisant français.
Émile Amélineau suit une première formation pour faire partie des ordres du diocèse de Rennes. Au cours de ses études, il assiste aux cours donnés par Felix Robiou qui l’initie à l’égyptologie. Il décide alors d’étudier l’égyptologie et le copte à Paris, notamment sous la direction de Gaston Maspero et Eugène Grébaut, jusqu’en 1883. Après sa formation, il étudie des manuscrits coptes entreposés à l’université d’Oxford et de Leyde. De 1882 à 1887, il rejoint la mission archéologique française au Caire. En 1887, il décide de rompre ses vœux. Il achève sa carrière comme professeur à l’université jusqu’en 1903 puis chargé du cours d’histoire des religions à l’École Pratique des Hautes Etudes jusqu’à sa mort.
Entre 1894 et 1898, Émile Amélineau fouille à Abydos où il trouve la tombe royale de Narmer et la stèle de Djet. Toutefois, ses méthodes de fouilles et publications sont critiquées pour leur manque de rigueur scientifique, notamment par ses contemporains et ses anciens professeurs. De plus, il vend certaines antiquités ramenées d’Égypte à Paris en 1904. Il fait don du reste de ses découvertes à la Société dunoise d’archéologie de Châteaudun qui les expose dans le musée des Beaux-arts et d’histoire naturelle jusqu’à nos jours.
Égyptologue et papyrologue français.
Maurice Alliot entre à l'École Normale Supérieure en 1923, où il suit les cours de papyrologie de Pierre Jouguet, et en sort diplômé en 1926.
Nommé pensionnaire à l'Institut français d'archéologie orientale en 1930, il est envoyé sur les chantiers de Deir el-Médina et d'Abou Roach avant d'être chargé des fouilles menées à Edfou entre 1931 et 1933.
Chargé de cours, puis maître de conférences à l'université de Lyon, Maurice Alliot est nommé professeur d'égyptologie et d'histoire de l'Orient ancien en 1937. Il obtient son doctorat en 1945 et est nommé maître de conférence d'Égyptologie de la Faculté des Lettres de Paris en 1954 avant d'être nommé professeur en 1954, poste qu'il occupa jusqu'à l'année précédant son décès.